Déjà je voulais vous souhaitez une bonne année 2018, ensuite je souhaiterais m'excuser de l'absence des deux derniers articles mais les festivités de fin d'année m'ont un peu absorbées !!!
Sinon, au moment où tout le monde, dans la presse et ailleurs, vous parle de détox et de bonnes résolutions, moi j'ai envie de rester au coin du feu avec les épices. Je vais donc vous parler des thés de Noël. Nous en buvons tous, ou presque, mais pourquoi ? Et y-a-t-il un thé de Noël ?
Alors bien sûr, vous le savez il n'existe pas un thé de Noël mais pléthore, toutes les maisons de thé ont leur recette. Mais d'où vient cette tradition ? Je vais sûrement vous surprendre mais l’association du thé et des épices provient du vin chaud, et celui-ci remonte à l’ère romaine. A l'époque, ils utilisaient du miel, du poivre, du laurier, des noix et des dattes, dans un but digestif. Ce vin suivi l'empire romain dans son expansion partout en Europe. Plus tard, au Moyen-Age, on revoit apparaître cette pratique sous le nom d'hypocras, et dans ce nouveau vin, le gingembre et la cannelle sont indispensables. Là aussi, son utilisation est recommandée par les médecins pour ses vertus digestives et réchauffantes. D'ailleurs l'usage de vin épicé chaud durant l'hiver vient des pays nordiques, et on comprend aisément pourquoi. Il n'est pas dur après d'en déduire qu'une fois que le thé devint une boisson à la mode, une personne eut la bonne idée d'utiliser la recette de ce mélange d'épices à une autre boisson chaude que le vin.
Maintenant voyons ce que l'on classe comme les traditionnelles épices de Noël.
La première et l'incontournable est la cannelle. Bien sûr c'est une épice à la saveur chaude, douce et gourmande, et elle laisse un sentiment de bien être. D'ailleurs, elle est omniprésente dans les préparations culinaires d'hiver dans les pays froids. Mais ce qu'il faut surtout savoir c'est qu'elle est un puissant antibactérien, antiviral, antifongique et antiparasitaire à large spectre. Un remède naturel qui prend soin de vous en ces périodes.
Ensuite vous avez le gingembre, dont tout le monde n'aime pas le goût poivré. Pourtant parfait antibactérien, il aide à réchauffer l'organisme, il stimule le système immunitaire, il est antiallergique et antipyrétique*. On va dire qu'il est pas mal aussi.
Vous avez aussi le clou de girofle. C'est l'épice qui donne un air de Noël à votre décoration (les pommes d'ambre) avec son parfum si particulier, et elle fait aussi plus au moins partie de toutes les recettes de fin d'année. En plus, elle est pleine de vertus, elle aide à la digestion, soulage la nausée et les troubles intestinaux.
Une des plus belles épices de cette liste est la badiane. Pas toujours indispensable pour certains, pour autant elle est beaucoup utilisée dans les pâtisseries des pays du Nord et dans les plats méditerranéens. Sa saveur anisée rappelle l’enfance, le pain d'épices, le vin chaud... Et bien sûr elle a des vertus non négligeables : antalgiques, anti-inflammatoires et antispasmodiques.
En dernier, je vous propose une épice moins traditionnelle mais qui devient indissociable de Noël : la cardamome. Si vous ne connaissez pas, c'est une graine noire qui se cache à l'intérieur d'une écorce verte. Elle possède une saveur citronnée qui donne une pointe de fraîcheur. En Inde, d'où elle est originaire, elle est utilisée en médecine ayurvédique depuis fort longtemps pour ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques.
Comme vous avez pu le voir, ces épices en plus d'être gustativement bonnes, elles sont intéressantes pour la santé. Il faut dire que les "anciens" n'étaient pas fous. Alors à quel moment c'est devenu une "tradition" de boire son thé de Noël, je n'en sais rien, mais je pense qu'il ne faudrait pas se cantonner à Noël pour en boire !!!
Je vous laisse sur cette pensée philosophique et je vous dis à dans quinze jours.
Amicalement,
Chrystel
(*) il lutte contre la fièvre
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